Djoha rend visite à un riche notable du village :
– Salut à toi, homme fortuné ! Grâce à Dieu, tu ne manque de rien grace à ta richesse, tu vis dans l’opulence.Ta richesse t’a permis de faire plusieurs fois le pèlerinage à la Mecque. Moi pauvre que je suis comme tu le sais bien, j’aimerais aussi me rendre à la Mecque, ne serait-ce qu’une fois, avant de mourir.
– Je te comprends, Djoha mon ami, mais tu sais aussi bien que moi que la religion n’impose pas le pèlerinage aux pauvres.
– Écoute ! S’impatienta Djoha, à chacun son rôle dans ce village : pour l’interprétation de la religion, il y a l’imam ; toi, contentes-toi juste de donner l’argent !
